
Optimiser sa pêche finesse : les petits détails qui font la différence
Il y a des jours où la pêche peut paraître facile et où le poisson semble mordre à n’importe quoi, et d’autres jours où il faut vraiment se creuser la cervelle pour déclencher quelques touches.
De même, on a tous partagé une partie de pêche avec des copains où un seul prenait du poisson, ou plus que les autres, alors que l’on avait l’impression de pêcher pareil.
Les détails qui peuvent faire la différence sont nombreux et parfois subtils.
La pêche finesse, celle que je pratique le plus, ne déroge pas à la règle : un petit rien peut tout changer.
Petit tour d’horizon pour parer à toutes les situations.
Le matériel : la base à ne pas négliger
La seule chose qu’on pourrait avoir du mal à changer une fois au bord de l’eau, c’est la taille de sa tresse (à moins d’avoir deux bobines prêtes).
Pour ma part, je pêche en PE 0.6 (VARIVAS ABSOLUTE), mais j’ai toujours plusieurs tailles de fluorocarbone : 5lbs, 6lbs, 7lbs (VARIVAS Shock Leader).
Même si les poissons ne verront sûrement pas la différence, un diamètre plus petit freinera moins la descente du leurre ou aura moins de prise au courant.
Avoir un choix de têtes plombées de différents grammages et tailles d’hameçons est primordial.
Trouver le grammage idéal n’est pas chose facile. MUSAGA propose des TP en petits grammages (et surtout avec plusieurs tailles d’hameçons). Monter un leurre de 0,75″ sur un hameçon de 4 n’a pas de sens.

Jouer sur la taille de la TP pour présenter au mieux son leurre est un gros plus, et 0,5 g peuvent faire une différence flagrante.
Je commence volontairement plus lourd (3 g) pour descendre en poids progressivement.
Un leurre qui descend lentement pêchera plus longtemps dans la colonne d’eau et pourra donc être perçu plus longtemps par les poissons.
Je ne pêche pratiquement qu’en TP ronde, mais la forme de cette dernière peut avoir une incidence sur la présentation du leurre sur le fond, voire sur sa nage selon sa forme.
En montage texan ou carolina, n’hésitez pas à augmenter ou réduire la taille du bas de ligne.
Le leurre : votre meilleur atout

La chose sur laquelle le pêcheur pourra le plus jouer, c’est le leurre lui-même.
Avec un choix pléthorique, le pêcheur lambda peut vite être perdu.
On ne parlera ici que de leurres souples et de ce que je prends dans ma sacoche en priorité :
- Du shad (SWING IMPACT, EASY SHINER)
- Du finesse (SHAD IMPACT)
- Des créatures/craws (LITTLE SPIDER, CRAZY FLAPPER, SHRIMP, DIVING BUG…)
Le mieux est d’avoir plusieurs coloris d’un même leurre et au moins deux tailles différentes (2″ et 3″ pour moi).
Pour les débutants, trois coloris me paraissent indispensables :
- Un foncé (watermelon, coca-cola, brown…)
- Un naturel (blue gill, electric shad, ayu…)
- Un flashy (chartreuse, orange, white…)
Astuce :
Ne pas hésiter à utiliser un coloris flashy dans une eau claire, ou un coloris sombre dans une eau teintée. Tout peut marcher.
Ajustements et réflexions
Après, c’est à vous de trouver le mix qui marchera le mieux.
N’hésitez pas à :
-
Mettre une TP avec un petit hameçon sur un 3″ (notamment sur un SWING IMPACT) pour conserver un maximum de souplesse,
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Ou au contraire à brider sa nage avec un hameçon plus gros pour obtenir moins de vibrations.
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Recouper un SWING IMPACT 3″ pour obtenir un leurre plus compact, avec une queue plus large et de grosses vibrations.
Ne vous cantonnez pas à un seul leurre ou un seul montage, même si celui-ci vous a déjà rapporté pas mal de poissons.
Se creuser la tête pour trouver ce qui marche — et la bonne combinaison TP/leurre — est une étape nécessaire si vous voulez progresser, notamment en compétition. 😉

